Êtes-vous à l'aise de parler d'argent? Personnellement, il fut un temps où je n'osais jamais en parler. En fait, j'aimais le faire, mais je ne dévoilais jamais le prix de mes grosses dépenses, ni le total de mes revenus. Il faut croire que j'ai changé, parce qu'aujourd'hui ma vision de l'argent a pris un tout autre sens. Bien que ça puisse être insécurisant de se lancer en affaires, j'ai réalisé que lorsqu'on suit nos rêves et nos ambitions, le sentiment d'accomplissement et de bonheur au quotidien n'a pas de prix. C'est pourquoi je vous dévoile mon salaire avec une grande ouverture aujourd'hui. Mais, avant toute chose je vais d'abord vous faire une brève introduction sur ma relation avec l'argent et le travail.
Pour vous faire sourire, saviez-vous que mon premier emploi a été de cueillir des fraises? J'avais presque 10 ans, et j'ai occupé ce travail pendant 7 ans! J'ai été promue « placière » quelques années plus tard, et j'avais le rôle important de placer les gens qui venaient cueillir des fruits dans les bons rangs et de leur expliquer le fonctionnement. Alors le principe de travailler pour gagner de l'argent m'a été inculqué très jeune et j'en suis très reconnaissante!
Comme je ne me sentais pas destinée à faire carrière dans le domaine des fraises ;-), j'ai poursuivi mes études dans des branches qui m'ont finalement menée à devenir planificatrice d'événements et de réunions. J'ai travaillé dans ce domaine pendant une dizaine d'années. Bien que j'étais loin du salaire dans les 6 chiffres (je vous dévoile mon salaire de l'époque qui s'élevait à un peu moins de 50 000$/année), j'avais une certaine stabilité financière.
Par contre, cette stabilité financière se fragilise souvent lorsqu'on fait le choix de se lancer en affaires. D'ailleurs, si vous ne connaissez pas encore mon parcours et que vous aimeriez savoir comment s'est déroulée la naissance de La Planificatrice, je vous invite à lire mon histoire juste ici. J'y aborde des sujets comme les croyances limitantes, l'argent, et les peurs qui ont failli me freiner
dans mon parcours professionnel.
Donc à votre avis, est-ce que je gagne aujourd'hui dans les 6 ou 7 chiffres ... ou si je vis sous le seuil de la pauvreté?
Enfin, je vous dévoile mon salaire. Aujourd'hui, je génère plus de revenus qu'à mon ancien travail en tant que travailleur autonome, ce qui est une belle victoire personnelle, mais je ne me le verse pas en totalité. J'ai d'ailleurs fait le choix conscient de me verser le salaire minimum pendant mes premières années d’opération.
La première année (2020), je ne générais aucun revenu, donc je ne me versais aucun salaire. Je bâtissais à la fois ma communauté, mon modèle d'affaires et mon plan d'affaires. Toutefois, vous devez savoir que j'ai eu l'immense privilège de bénéficier des prestations gouvernementales de la Mesure de soutien aux travailleurs autonomes pendant près d'un an, donc le salaire minimum m'a été versé à partir d'octobre 2020. Les 2 années suivantes (2021 et 2022), je me suis versée le salaire minimum. C’est à la fin de l’année 2022 que je me suis gentiment offert une augmentation qui frôle le salaire que je gagnais auparavant, lorsque j’étais salariée.
Mon salaire n'est pas comptabilisé en fonction de mes heures réelles travaillées, car depuis plus d'un an, je ne travaille que 4 jours, mais je fixe mon salaire sur un 35 heures par semaine. Donc on peut dire qu'au final, je gagne pas mal plus qu'auparavant alors le stress est nettement moins présent ... et ceci n'a pas de prix!
Malgré l'insécurité du lancement d'entreprise, je jugeais important de (1) me payer (parce que plusieurs entrepreneurs ne le font pas au début, ce qui m'aurait grandement démotivée) et de (2) commencer avec un salaire de base, même si c’est un salaire minimum, pour bâtir des fondations solides dans mon entreprise.
Et vous, accepteriez-vous de travailler au salaire minimum? Si quelqu'un m'avait posé la question avant, j'aurais répondu « non », sans hésitation. Maintenant que je l'ai expérimenté pendant mes premières années en entreprenariat, je peux affirmer que lorsque je pense au bonheur qui m'habite lorsque je travaille, à la flexibilité que je m'offre et à mon épanouissement professionnel, je constate que c'est une saison à passer qui en valait véritablement le prix. C'est pourquoi je vous dévoile mon salaire avec tant d'aisance aujourd'hui!
Auparavant, moi aussi j'aurais cru que le salaire minimum ne suffirait pas à couvrir nos dépenses. La vérité c'est que, comme Marie Forleo le dit si bien: everything is figureoutable! Certains pourraient croire que ma famille et moi nous imposons des sacrifices, alors que nous faisons plutôt des choix conscients avec lesquels nous sommes très confortables. Je vous avoue bien franchement que je n’aurais pas accepté de vivre au salaire minimum pendant des dizaines d’années, mais bien
ironiquement, je me sentais vraiment riche avec ce salaire!
Je dois vous dire aussi qu'une grande partie de mon sentiment de richesse vient du fait que je me sens libre. Libre de mon horaire. Libre de travailler avec les clients et collaborateurs que je veux. Libre de laisser mon fils de 4 ans dormir à tous les matins (c'est un de nos plus grands bonheurs à mon chum et moi!). Libre de créer les projets qui me motivent. Libre, tout simplement.
Si la liberté vous parle à vous aussi, ne manquez pas d'écouter l'épisode 10 du Podcast 168 heures qui traite justement ce sujet.
Si je gagnais 250 000$ demain matin et qu'on m'enlevait cette liberté, je serais malheureuse et misérable, sans compter que je me sentirais affreusement pauvre. Vous savez, nous n'avons pas besoin d'être millionnaire pour être riche ;-). Quand j'ai compris ça d'ailleurs, ma vie a changé... mais bon, c'est un tout autre sujet que j'aborderai une autre fois.
Avant de conclure, j’ai aussi envie de vous dire que j’évite autant que possible de me comparer. Dans mon milieu (créateur de contenu), on retrouve des tonnes d’entrepreneurs qui gagne des millions. Personnellement, je m’inspire beaucoup de créateurs américains qui font en effet fortune et lorsque je me surprends à me comparer, je trouve que je n’avance pas aussi vite qu’eux. C’est à ce moment que je me rappelle que ces entrepreneurs sont dans le milieu depuis plus de 10 ans et que leurs premières années n’ont pas été aussi lucratives qu’elles le sont maintenant. Je peux donc être fière d’avoir été rentable aussi rapidement et d’avoir pu vivre de mon entreprise dès le départ. Je vise haut, mais je monte une marche à la fois.
Donc voilà, vous connaissez maintenant mon salaire!
Je sais avec assurance qu'en appliquant absolument tout ce que j'enseigne dans mes formations, je parviendrai éventuellement à bâtir un revenu de 250 000$ ET à me sentir riche en même temps. Pour y arriver, je demeure constante dans ma planification hebdomadaire (saviez-vous que j'enseigne ma technique dans les moindres détails juste ici), je suis à la lettre les principes de ma formation Réaliser ses objectifs efficacement, et je me concentre sur l'important (ça aussi je l'enseigne dans mon webinaire gratuit sur la gestion des priorités!)
CONCLUSION
Alors vous, combien gagnez-vous par année? Êtes-vous satisfaite de votre salaire? Vous sentez-vous prisonnière de votre emploi ou si, au contraire, vous vous sentez libre? Donnez-vous la peine de répondre sincèrement aux quelques questions que je vous pose ci-dessus.
J'ai écrit cet article pour vous démontrer qu'être riche va au-delà d'un chiffre et que ça vaut franchement la peine de prendre des risques pour réaliser nos rêves et nos ambitions si ça fait en sorte qu'on devienne une personne accomplie et heureuse au quotidien. Alors si vous avez envie de poursuivre votre lecture sur l'histoire derrière La Planificatrice, je vous invite à vous installer confortablement et cliquez ici. Et si vous préférez l'entendre en version audio, écoutez l'épisode 2 du Podcast 168 heures.
Bonne lecture!
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