LA CONSTANCE: LE FIL INVISIBLE DE TOUTE CROISSANCE

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Pour ce 100e épisode du Podcast 168 heures, je célèbre bien plus qu’un chiffre : je célèbre la constance. Cent épisodes, cent fois où j’ai tenu parole envers moi-même, envers vous, et envers ce projet. Et si je vous disais que la constance n’a rien à voir avec la rigidité, mais tout à voir avec la liberté? Dans cet épisode, je vous partage le vrai sens de la constance, les fondements scientifiques qui expliquent pourquoi elle transforme notre cerveau, notre motivation et notre identité, et surtout comment la développer sans vous épuiser. Dans cet épisode, je vous aide à développer votre constance, à créer un momentum durable et à bâtir des résultats solides. On parle de dopamine, d’effet cumulé, de plasticité neuronale… mais aussi de patience, d’alignement et de confiance. Je vous livre mes cinq étapes concrètes pour incarner la constance avec simplicité et plaisir. Parce qu’en fin de compte, la constance, ce n’est pas de tout faire. C’est de faire ce qui compte, encore et encore.

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Cent épisodes. Cent fois où j’ai appuyé sur “record”. Cent fois où j’ai tenu parole envers moi, envers vous, envers ce projet. Et comme mon intention est de me rendre à 200, j’ai une petite faveur à vous demander : prenez une minute pour aller évaluer le podcast. Sur Apple Podcasts, laissez un avis 5 étoiles (et pourquoi pas un petit mot sur votre épisode préféré?) ou faites-le sur Spotify c’est ce qui aide vraiment le podcast à se démarquer et me donne un gros boost de motivation. Ce que je célèbre aujourd’hui, ce n’est pas le chiffre en soi…C’est la constance derrière ce chiffre. Et, belle synchronicité, ce 100e épisode tombe la même semaine où sort mon tout premier livre Avancer sans s’épuiser. Vous m’avez justement demandé plus de contenu sur la constance alors c’est le thème de cet épisode. Ce qu’elle m’a appris, ce que la science en dit, et comment la cultiver avec plus de légèreté.

1. Le sens profond de la constance

Quand je regarde en arrière, je réalise que la constance m’a apporté trois choses précieuses : de la liberté, de la crédibilité et de la facilité. C’est un trio qui change tout, parce qu’à un moment donné, le momentum finit par travailler pour nous. On n’a plus besoin de forcer autant — la roue se met à tourner toute seule. Je le vois avec La Planificatrice, avec ce podcast, et avec ma communauté : plus on est constant, plus les choses deviennent légères. Et c’est là tout le paradoxe : la constance ne nous enferme pas, comme plusieurs le croient… elle nous libère.

Je me souviens encore du tout premier épisode. J’étais confiante, mais aussi nerveuse. J’espérais que le projet fonctionne… sans savoir à quel point il allait transformer ma relation avec moi-même. Parce que la constance, au fond, c’est une game de confiance. Chaque fois que je suis constante dans mes infolettres, mes habitudes, mes tâches ou l’enregistrement d’un épisode c’est comme si je prouvais à mon cerveau que je suis capable de tenir parole. Et plus on se respecte, plus on est motivé à continuer.

La constance nous permet de bâtir de grandes choses. Le podcast 168 heures en est la preuve. Un jour, j’ai réalisé qu’il était devenu plus grand que moi. Parce qu’il y a des gens qui l’écoutent, qui comptent sur moi. Vous comptez sur moi. Une semaine sur deux, des milliers d’auditeurs m’attendent dans leurs écouteurs. C’est devenu un petit rendez-vous secret entre nous, et quand j’y pense, je trouve ça profondément beau. Grâce à la constance, c’est un peu comme si je m’étais fait une place dans votre horaire, vos routines, et vos vies.

2. La science derrière la constance

On parle souvent de constance comme d’une question de volonté. Mais en réalité, c’est beaucoup plus scientifique que ça.

• Le premier pilier, c’est l’effet cumulé. Darren Hardy en parle d’ailleurs dans The Compound Effect. Chaque petite action, répétée jour après jour (ou semaine après semaine), finit par créer un résultat immense. C’est la preuve que la régularité, même minime, a plus de pouvoir que l’intensité ponctuelle. En fait, la constance, c’est de la confiance en action.

  
  

• Le deuxième pilier, c’est la dopamine et la motivation. Notre cerveau aime la prévisibilité. Chaque fois qu’on répète une action, il sécrète de la dopamine — cette fameuse hormone du plaisir — et ça renforce notre envie de recommencer. C’est pour ça que le plus difficile, ce n’est pas d’être constant… c’est de commencer à l’être. Ensuite, ces petites boucles de satisfaction créent du mouvement, puis de la traction, et finissent par générer un vrai momentum.

  
  

• Le troisième pilier, c’est la plasticité neuronale. C’est la capacité du cerveau à se modifier, à créer de nouvelles connexions tout au long de la vie. Chaque fois que vous répétez une action — publier du contenu, marcher, boire votre café en silence, respirer consciemment — vous renforcez le circuit associé à cette habitude. Imaginez une forêt : la première fois, vous devez écarter les branches et avancer lentement. Mais plus vous repassez par le même chemin, plus il devient clair et facile à suivre. C’est exactement ce que fait la constance : elle reprogramme votre cerveau pour que certaines actions deviennent naturelles, presque automatiques.

Et ce qui est fascinant, c’est que le cerveau ne fait pas la différence entre une répétition positive ou négative. Si vous répétez des pensées de stress ou de doute, il renforce aussi ces chemins-là. Alors, la vraie question n’est peut-être pas : « Est-ce que je suis constante? » mais plutôt : « Dans quoi est-ce que je choisis d’être constante? »

Parce que la constance ne transforme pas seulement vos résultats. Elle transforme votre identité. À force de répéter une action, on devient la personne qui fait ce qu’elle dit. Vous ne devenez pas constante parce que vous le faites souvent. Vous le faites souvent parce que vous devenez quelqu’un de constant. Et c’est là que tout change : la constance, ce n’est pas une performance. C’est une identité.

3. Comment développer sa constance

Parce que oui, on va se le dire : tout le monde veut être plus constant… mais peu savent comment y arriver sans se brûler. Alors voici mes cinq étapes pour cultiver une constance douce et durable.

• Choisissez votre rythme réaliste. La constance ne veut pas dire “tous les jours” — elle veut dire “selon ton rythme”. Par exemple, mon podcast sort aux deux semaines, et c’est parfait comme ça. Trop souvent, on se fixe un rythme qui ne respecte pas nos saisons, nos énergies ou nos réalités.

  
  

• Posez une action alignée. Si la constance vous pèse, ce n’est pas toujours un manque de discipline… c’est peut-être simplement un manque d’alignement. Demandez-vous : « Est-ce que cette action me rapproche de la personne que je veux devenir? » Quand c’est oui, la constance devient plus légère.

  
  

• Célèbrez les micro-victoires. On sous-estime le pouvoir de la mini-constance. Mieux vaut un petit pas régulier qu’une grande course suivie d’un épuisement. Chaque petit geste répété mérite d’être souligné, c’est lui qui crée le vrai changement.

  
  

• Visez l’action, pas la perfection. L’important, c’est d’avancer, même lentement. Au début de mon blogue, j’aurais pu rester figée par peur de mal faire. Mais j’ai choisi d’avancer à un rythme constant et soutenable et j’ai perfectionné ensuite. Et si, un jour, la constance flanche, rappellez-vous que briser la chaîne une fois ne veut pas dire la casser pour de bon. Ce qui compte, c’est de ne pas laisser la pause devenir une habitude.

  
  

• Soyez patiente. Je le vois souvent : on est constante trois semaines, on ne voit pas encore les résultats… et on arrête. Pourtant, parfois, la réussite est à un seul pas. Comme ce mineur qui abandonne alors qu’il est à un coup de masse de la pépite d’or. Et si votre prochain coup, c’était celui-là ?

4. La transparence

Si je suis honnête, il y a un domaine où je trouve la constance vraiment difficile : la parentalité. Parce qu’être constante comme mère, ce n’est pas la même chose qu’être constante comme entrepreneure. C’est une constance faite de présence, de souplesse et d’amour imparfait. Et c’est, honnêtement, l’endroit dans ma vie où j’ai le plus de difficulté à l’être.

Je crois qu’on a besoin de normaliser ça aussi. La constance, ce n’est pas tout faire parfaitement. C’est simplement choisir, chaque jour, de revenir à son intention. La constance, ce n’est pas de la rigiditéx c’est un engagement envers soi.

Alors, je vous invite à prendre un moment pour réfléchir :Quelle chose, dans votre vie, mériterait que vous soyez constante?

CONCLUSION

Ce 100e épisode n’est pas qu’un simple épisode pour moi. Il représente deux ans et demi de constance. Près de 400 000 téléchargements, environ 10 000 personnes qui suivent l’émission, plus de 1 500 avis 5 étoiles, des centaines de messages reçus, et surtout, une communauté qui s’est bâtie autour d’une idée toute simple : qu’on peut avancer, évoluer et accomplir de grandes choses sans s’épuiser ni se désaligner.

Depuis le tout premier jour, je n’ai jamais manqué un seul épisode. Mais au-delà de cette régularité, ce que j’ai surtout bâti, c’est une relation de confiance avec vous. À vous toutes qui m’écoutez semaine après semaine, je veux simplement dire : merci.

Merci de m’avoir laissée entrer dans vos routines, vos marches, vos trajets, vos tâches du quotidien. Merci de m’accompagner dans vos matins pressés comme dans vos fins de journée plus calmes. Merci, sincèrement, d’avoir rendu le podcast 168 heures plus grand que moi. Vous me rappelez, épisode après épisode, que ma mission mérite d’être honorée. Et je vous le confirme : le podcast 168 heures est là pour rester.

LIENS & RESSOURCES MENTIONNÉS DANS L'ÉPISODE

• Le livre: Avancer sans s'épuiser

• Épisode 61 : Coaching en direct avec Cynthia Dulude

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Émilie xo