Cet court billet devait initialement être une simple publication rapide sur mes médias sociaux, mais comme je pense que le sujet puisse être utile à un grand nombre d’entre vous, j’ai choisi de le mettre sur mon blogue afin d'en assurer une certaine pérennité et pour en même temps, me rappeler qui je suis.
Cette semaine, je ne vous le cacherai pas, je suis assez stressée et ce, même si je suis organisée, que je gère bien mon temps, que je médite à tous les jours, que je prends des pauses et que je dors bien. Je me sens relativement équilibrée, mais le stress est bien présent.
J’ai cohabité quotidiennement avec le stress pendant de nombreuses années, et depuis mon épuisement, j'essaie de m'en éloigner le plus possible. Lorsqu'il vient me visiter et qu'il tarde à s’en aller comme c’est le cas depuis environ deux semaines, je vis un réel inconfort. La source de ce malaise est basée sur ma peur de retomber dans le « patern », de perdre mon équilibre et de me rendre à nouveau vers un épuisement.
Il faut dire que j'ai appris et je me suis améliorée depuis. Contrairement à avant, je suis aujourd’hui à l’écoute de mon corps et de mon chum aussi ;), et je me permets des périodes de recul sur une base plus régulière. Toutefois, ce sentiment est plus fort que moi. Lorsque le stress survient et se prolonge, j'ai peur.
J'ai peur parce que je me sens redevenir la fille que j’étais avant ... cette fille qui travaillait sans relâche, qui négligeait son bien-être, qui en faisait toujours trop, qui se pensait productive. Cette fille, c'est une workaholic. Mais cette fille-là, elle est toujours en moi. Vous connaissez les livres Monsieur Madame ? Et bien moi, je suis Madame Boulot. Cet aspect de ma personnalité est bien ancré dans mon ADN parce que mon père l'a toujours été et ma mère, bien qu'elle soit à la maison, est occupée comme si elle travaillait à temps plein. Bien que mon fils soit encore très très jeune, je sais déjà qu'il sera comme nous, un workaholic. Je veux donc faire très attention au message que je lui transmettrai lorsqu'il est question de travail et de carrière.
Un alcoolique peut choisir d’arrêter de boire ou de diminuer sa consommation d’alcool, mais il y aura toujours un certain risque de rechute s'il prend un verre de plus. Dans mon cas, j’ai arrêté de travailler pendant un certain temps, pour ensuite recommencer sans excès, mais le risque est présent. Mon objectif ici n'est vraiment pas de faire une comparaison mal placée, mais je me sens vraiment comme ça, soit comme une fille qui a un risque élevé de rechute.
La dernière fois que j’ai ressenti cette forme de stress, c’était en septembre dernier. J’ai d’ailleurs abordé ce sujet avec ma coach et elle m’a demandé de faire un exercice formidable, soit d’écrire ma propre définition de workaholic. Alors que je me sais carriériste et bourreau de travail, la définition de workaholic était à mon sens personnel très péjorative et malsaine. Cette exercice a tout changé. En définissant la femme workaholic à ma manière (et en l’affichant dans mon bureau), ça me rappelle que la personne que je suis se réalise beaucoup par le travail, mais que je ne vit pas pour le travail … c’est la nuance que je me suis permise et qui me permet de mieux accepter la femme que je suis réellement.
Donc oui, cette semaine je suis stressée, mais de pouvoir lire cette définition m'enlève un certain poids sur les épaules parce qu'une workaholic moderne après tout, c'est positif et j'oserais même dire que je suis fière d'en être une.
Alors sans plus tarder, je vous partage bien humblement ma définition très personnelle de la workaholic.
Ma propre définition de « workaholic »
Une workaholic est une femme carriériste qui s’identifie beaucoup à son travail parce qu’elle se sent valorisée dans cette sphère de vie. La workaholic d’aujourd’hui est équilibrée et prend le temps de passer des moments de qualité avec sa famille et ses amis.
La workaholic qui a du succès prend bien soin d’elle et c’est d’ailleurs une de ses forces. C’est ce qui la distingue car elle puise son énergie, sa créativité et son inspiration dans le temps qu’elle s’accorde. Pour la workaholic, bien que le travail occupe une place capitale dans sa vie, sa priorité, ce n’est pas le boulot, c’est elle-même.
Je suis une workaholic moderne.
Si vous vous reconnaissez dans cette description, faites-moi signe pour que je sache que je ne suis pas seule. xo
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