QUE FAIRE QUAND LA MOTIVATION N'EST PAS LÀ?
- Podcast 168 heures
- 16 juin
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 4 jours

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Vous arrive-t-il de ne pas avoir envie de travailler, même quand votre to-do list est bien remplie? Que faire quand la motivation n'est pas la? Dans cet épisode, je vous partage un moment spontané où j’ai choisi d’écouter ma petite voix intérieure plutôt que de suivre ma planification à la lettre. Parce que oui, même quand on adore son travail, la motivation n’est pas toujours au rendez-vous ;-). Je vous explique pourquoi j’ai décidé de prendre une pause, comment ma planification claire m’a permis de le faire sans culpabilité, et ce que cette pause m’a apporté en retour. Je vous parle aussi de mindset, de croyances limitantes, et de cette pression invisible qu’on se met parfois pour « performer » à tout prix. Cet épisode est une invitation à ralentir, à remettre en question la productivité à tout prix, et à choisir une approche plus douce et consciente. Vous y découvrirez comment planifier peut devenir un outil puissant pour retrouver votre liberté… et non une cage rigide.
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Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un sujet que je vis encore régulièrement, malgré toutes les stratégies que je connais, malgré ma passion pour ce que je fais, malgré mon organisation bien rodée : que faire quand la motivation n'est pas là? Ce sujet, il me touche personnellement.
Parce que oui, même quand on est passionnée, même quand on aime son travail, il arrive des jours où on n’a tout simplement pas envie. Pas envie de s’asseoir devant son écran. Pas envie de cocher les tâches prévues. Pas envie d’être "productive".
Ce matin-là, il faisait beau, il faisait chaud. Le genre de journée qui sent le printemps et qui donne envie d’être dehors. Je me suis installée sur ma terrasse, un café glacé à la main. Et j’ai senti très clairement que je n’avais pas envie de m’enfermer dans mon bureau. Pourtant, mon agenda était plein. Huit tâches. Deux rencontres. Tout bien planifié.
Mais l’appel du soleil, de l’air frais, des oiseaux était plus fort que tout. Et c’est là que la vraie réflexion a commencé...
Le mythe de la motivation constante
Je crois qu’on a été conditionnés à croire que la motivation est un prérequis à l’action. Qu’on doit être motivée pour agir. Pourtant, c’est rarement vrai. La motivation fluctue. Elle va et elle vient. Elle n’est pas fiable à long terme. Et ce n’est pas parce qu’elle disparaît qu’on est paresseux ou désorganisé. C’est simplement humain. Et parfois, c’est même un signal. Un signal que le corps ou l’esprit a besoin d’autre chose, d’une pause. d’un changement de rythme et d’un peu de douceur.
Mais la société valorise tellement l’action, la productivité, le fait d’être « dans le jus », qu’on a presque honte de ne pas avoir envie. Et on se dit qu’on doit se forcer. Et si on faisait autrement?
Le pouvoir de la planification… flexible
Ce jour-là, si j’ai pu m’offrir cette pause sans culpabilité, c’est parce que j’avais une vision claire de ma journée. Ma planification était faite. Je savais exactement ce qui était prioritaire et ce qui pouvait attendre. Et surtout, je savais ce que je pouvais déplacer sans compromettre mes engagements. C’est ça, pour moi, la vraie puissance de la planification. Ce n’est pas de tout contrôler. Ce n’est pas d’enchaîner les tâches comme un robot. C’est de créer un espace de liberté.
Parce que quand tout est flou, tout semble urgent. Et quand tout est urgent, on ne s’arrête jamais. Mais quand c’est clair, on peut choisir, adapter et alléger. Ce matin-là, j’ai donc regardé mon horaire, mes priorités. J’ai fait les tâches urgentes. Et j’ai décidé que les autres pouvaient être déplacées à vendredi (ma journée normalement plus légère). Et juste comme ça, j’ai pu me permettre deux heures à l’extérieur. Deux heures à juste être. Et ça, c'était exactement ce qu'il me fallait.
Procrastination ou écoute de soi?
Il y a une nuance importante entre procrastiner et s’écouter. La procrastination, c’est repousser ce qui compte vraiment par peur ou inconfort. L’écoute de soi, c’est reconnaître ses besoins du moment et y répondre consciemment. Ce jour-là, j’aurais pu croire que je procrastinais. Mais ce n’était pas ça. Si la météo avait été différente, j’aurais sûrement plongé avec plaisir dans mes tâches. Mais ce besoin de nature, de lumière, de pause, était trop fort pour être ignoré. Et je savais que ce moment allait me nourrir bien plus qu’une case cochée. On oublie trop souvent que s’arrêter est parfois le meilleur moyen d’avancer.
« Ce n’est pas parce que je suis occupée que je n’ai pas le droit de prendre du temps pour moi. »
Croyances limitantes : ce que je me racontais
J’ai aussi pris conscience d’un discours intérieur qui tournait en boucle depuis quelques jours : « Tu as trop de projets. Tu n’as pas le droit de ralentir. Tu dois avancer. Tu dois performer. »
Ça vous dit quelque chose? Je me racontais que parce que j’ai plusieurs projets importants en cours, je n’ai pas le luxe de prendre une pause. Que je dois être stressée. Que je dois être dans le jus. Mais tout ça, ce sont des croyances. Des fausses vérités que j’ai intégrées quelque part en cours de route. Des réflexes d’un mode de vie que je ne veux plus perpétuer. Alors j’ai changé de perspective. Je me suis dit : ce n’est pas parce que j’ai beaucoup de choses sur la table que je dois m’épuiser. Ce n’est pas parce que je suis occupée que je n’ai pas le droit d’être bien.
Et surtout : ce n’est pas parce qu’il y a de l’incertitude que je dois combler chaque moment de vide par une tâche.
Donner la permission… à soi-même
Ce que j’ai compris ce jour-là, c’est que personne ne va venir frapper à votre porte pour vous dire : « Tu as assez travaillé. Tu peux aller dehors maintenant. » Cette permission, elle doit venir de vous.
Et c’est souvent là que c’est le plus difficile. Parce qu’on cherche l’approbation. Parce qu’on a appris à valider nos choix à travers les autres. Parce qu’on a peur d’être jugée, ou de ne pas en faire assez. Mais la vérité, c’est que vous êtes la seule à savoir ce dont vous avez besoin.
Ce jour-là, j’avais besoin de liberté. Et je me la suis offerte. Et cette liberté m’a nourrie.
C'est souvent quand je m'arrête que l'inspiration revient
Ce moment à l’extérieur, sans attente, sans pression, a donné naissance à un épisode de podcast spontané, fluide, aligné. En quinze minutes, l’épisode était fait. Alors qu’en temps normal, j’y consacre au moins deux heures de travail : une pour la préparation, une pour l’enregistrement. C’est là que j’ai compris à quel point ralentir n’est pas perdre du temps. C’est souvent en s’arrêtant qu’on reconnecte à sa créativité, à son essence, à ce qui compte vraiment.
Et ça m’a rappelé un livre que j’ai envie de lire très bientôt : Slow Productivity. Parce que je crois de plus en plus qu’on a besoin de redéfinir notre rapport à la productivité. De sortir du "faire pour faire" et de revenir à l’essentiel.
CONCLUSION
Ce jour-là, je n’ai pas coché toutes mes tâches. Mais j’ai écouté mon besoin. J’ai respecté mon rythme. Et j’ai créé un épisode dont je suis fière. C’est ça, pour moi, l’équilibre. Ce n’est pas de faire plus. C’est de faire mieux. Avec plus de conscience. Avec plus de liberté. Je vous souhaite de vous offrir, vous aussi, ces petites pauses. Ces élans d’intuition. Ces moments de rien qui sont en fait remplis de tout. Et rappelez-vous : vous avez le droit de faire ce que vous voulez. Même si ce n’est pas dans votre agenda.
Alors, c'est quand la dernière fois où vous vous êtes donné la permission de ne pas faire ce qui était prévu?

LIENS & RESSOURCES MENTIONNÉS DANS L'ÉPISODE
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Émilie xo
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